Schneider CA1: Le premier char français.
Réalisation de la "bête"
D'abord, la petite expérience que j'avais de l'impression résine, m'a fait abandonner l'idée de réaliser des pièces petites et fines comme la partie coupe barbelés. Toutefois sur les photos ces pièces apparaissent mais ne sont pas utilisées: La résine étant trop fragile, elles seraient immédiatement détruites. De plus, il convient en concevant les grappes de mettre plusieurs exemplaires des pièces petites pouvant être mal imprimées comme la queue passe tranchée.
Notez au passage sur la photographie ci contre, l'étonnante finesse d'impression de l'imprimante en résolution standard.
Comme pour les wagons conçus auparavant, certaines pièces sont en photogravure de laiton de 0,5mm. Parmi ces pièces, la trappe de fermeture du chef de char, les blindages latéraux, le dessous de la queue passe tranchée...
Les différentes pièces seront dégrappées avec soin après avoir "insolé" légèrement la grappe nettoyée au bain à ultrasons et séchée au préalable.
Montage des différents éléments
Vue du coté gauche du char: on distingue les ressorts réalisés en fil de soudure de diamètre 0,8mm. Egalement le pot d'échapement en matière plastique de diamètre 1,5 mm évidé en extrémité. La plaque de blindage additionnelle, ici réalisée en laiton, a été fabriquée en aluminium sur d'autre chars de sorte à figurer des traces d'impacts.
Le montage ne prête à aucun commentaire particulier si ce n'est que les pièces seront dégraissées avant assemblage.
L'assemblage se fera à l'aide de colle cyanoacrylate gel ou liquide suivant le morceau à assembler.
Ce sera ensuite le tour du montage des "bouts de fils" de laiton qui figurent les différentes rambardes et poignées en 0,5mm et 0,8mm. Les supports sur la toitures qui en réalité étaient ajoutés par les équipages servent à tenir les paquetages des soldats et les outils. C'est un point délicat, il faut souder les rambardes horizontales directement sur le char après avoir collés les parties verticales à la caisse. Un fer bien chaud est recommandé et une action rapide permets d'éviter de faire fondre la modèle...
Il faut par contre repercer la caisse aux endroits prévus: J'avais bien vu sur des forums que si les perçages étaient "bouchés" à l'issue de l'impression, il fallait modifier les paramètres d'insolation... J'ai eu beau les augmenter ou les diminuer, les perçage sont toujours à reprendre au montage!
Il faut également penser à boucher (au mastic genre Tamiya "Putty") les perçages ajoutés pour faire écouler la résine lors du processus de fabrication.
Le montage terminé, j'ai passé deux couches de primer automobile en bombe de couleur grise, couleur assez proche de ce que j'estime être le gris "artillerie", en ponçant les éventuels défauts entre les deux vaporisations.
Sur cette vue arrière, on distingue les pièces de laiton se plaçant dessous la queue passe tranchée, le crochet d'attelage, les réservoirs déplacés vers l'extérieur sur ce modèle.
Également , vous noterez que le blindage additionnel est légèrement décalé comme en réalité de la caisse: Ceci préfigurant le blindage "espacé" de certains engins plus modernes.