Chaise de camping années 60
Pourquoi restaurer cette chaise?
Vient ensuite la peinture: deux couches de peinture pour métaux, d'une laque antirouille.
Entre les couches, ne pas hésiter à poncer légèrement à l'aide d'un abrasif à l'eau fin. La peinture s'effectue à hauteur d'homme dans mon cas une planche montée sur deux tréteaux. La peinture est appliquée avec un mini pistolet à peinture.
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De leur coté, les lames en bois (après décapage à "blanc") sont recouvertes de deux couches de laque glycéro "rouge basque" que j'avais en stock depuis au moins 20 ans... L'application se fait au rouleau laqueur.
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Décriée actuellement, la peinture Glycéro est très résistante et souvent très agréable à appliquer. Cerise sur le gâteau, on peut la conserver. Et oui, avec ce type de peinture, si on prends quelques précautions, elle se conserve très longtemps. Voyez ce qu'il en est avec les peintures actuelle!
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Remontage de la chaise.
Après un long séchage d'au moins deux jours, j'effectue le montage à blanc des éléments: ça doit gazer!
La visserie usée sera remplacée, celle en bon état traitée à l'acide oxalique puis vernie.
Bizarrement, la fixation se fait avec des boulons dont l'écrou est un Nylstop... étonnant à notre époque (à cause de l’esthétique) mais terriblement efficace!
En conclusion...
Après avoir monté ne nouveaux tampons en caoutcouc, la chaise est comme neuve ! Et en plus on est très bien assis dedans. Je ne regrette pas le temps passé c'est un bel objet simple mais très sixties...
Au delà de l'attachement que l'on peut avoir pour des objets anciens, cette chaise rouillée était destinée à terminer dans la benne à ferrailles de la déchetterie...
Pourtant, la structure métallique était en état, les lames en bois (hêtre) semblaient en état. Les soudures sont d'une qualité tout autre que celles des chaises chinoises que l'on trouve sur le marché et l'épaisseur du métal sans rapport avec les chaises actuelles.
Alors pourquoi ne pas tenter une restauration?
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Décapage...
Recouverte d'au moins 3 couches de peinture différentes, toutes blanches, il a fallu procéder d'abord au démontage des lames qui seront nettoyées séparément.
Le décapage s'est effectué avec une simple lampe à souder (en occurrence "camping gaz" dans mon cas, et d'une brosse métallique. Il est nécessaire de porter un masque et surtout de se procéder à l'extérieur d'un bâtiment.
Penser à supprimer les patins en caoutchouc avant sinon ces derniers seront calcinés!
Un ponçage de finition permet de "fignoler" la surface qui doit être parfaite. Aussitôt décapé, il faut procéder à une première protection de la chaise: Je la lave avec un mélange d'au additionné d'acide oxalique (sel d'oseille). Bien insister sur les zones oxydées. La chaise va prendre une couleur grise mat voire légèrement dorée, ce qui est normal. L'idéal étant de la faire sécher aussitôt au soleil ou au décapeur thermique. L'acide oxalique permet de supprimer la rouille mais en plus possède une action préventive. Dès séchage, la chaise a été recouverte avec un apprêt automobile.
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